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Vietnam, du nord au centre - Janvier-février 2018

Etape 1 - Arrivée à Hanoi - L'effervescence de l'Asie du Sud-Est

Dimanche 21 et lundi 22 janvier 2018. Cap à l'est en ce début d'année ! L'Asie du sud-est toute ! Direction le Vietnam, le nord et le centre qui recèlent les plus beaux trésors du pays. Depuis six mois, le pays s'est ouvert un peu plus au tourisme. Il teste pendant une année l'ouverture de ses frontières aux européens sans visa, à condition qu'ils ne restent pas plus de 15 jours. ça tombe bien, c'est justement le temps que je comptais passer. Pas sûr qu'une aussi bonne occasion se reproduira de sitôt. Du coup, le temps de prendre un billet et je m'envole vers le Vietnam avec Qatar airways. Ma compagnie aérienne préférée. Merci Fabrice pour m'avoir emmené jusqu'à Roissy à quatre heures du matin ! Bref, six ou sept heures d'escale à Doha, mais parfait pour passer la nuit dans une des chaises longues de l'aire de repos. Du coup, je débarque à l'aéroport de Hanoï au petit matin. Coup de tampon sur mon passeport, change effectué à la va-vite au guichet du hall des arrivées et je prends un taxi pour m'emmener jusqu'à l'ancien quartier colonial où se trouve mon hôtel. Malgré mon arrivée matinale, à peine neuf heures, je suis accueilli avec un grand sourire et une tasse de thé. La classe. Il faut une petite heure pour préparer ma chambre. Ok, je laisse mes affaires et je pars à l'assaut de la vieille ville d'Hanoï, direction le lac Hoan Kiem autour duquel s'articule la vie culturelle de l'ancienne capitale indochinoise. Dès ma sortie de l'hôtel, je comprends dans quelle ambiance je suis plongée. A peine le pied sur le trottoir que je manque me faire renverser par une voiture. Ici, les piétons n'ont aucun droit, juste celui de se frayer un passage à travers la cohue de la circulation. Ok, je dois redoubler de vigilance. C'est l'occasion de poser mon regard sur la vie qui agite les trottoirs de Hanoï où subsistent encore une multitude de petits métiers depuis longtemps disparus dans nos contrées occidentales. Un problème de clé ? Nul besoin de se rendre dans un supermarché. Un petit artisan propose ses services à même le trottoir.

Du papier à recylcler ? Rien de plus simple, on peut les porter en équilibre au bout d'une perche appuyée à son épaule. On se croirait dans un album de Tintin !

Une petite faim ? Et pourquoi pas ne pas acheter son bout de viande à même le trottoir ! Bonjour les conditions d'hygiène ! Mais bon, ici, ça ne choque personne. Bien au contraire.

Des couteaux à aiguiser ? Le trottoir encore !

En relevant la tête, on peut même apercevoir des enseignes vantant le "made in Vietnam", si si, les mêmes slogans qu'on voie souvent afficher au dos de nos produits importés.

Besoin de pommes de terres ou de légumes ? Encore une fois, nul besoin de se rendre au supermarché du coin. Des femmes trimballent les légumes sur des plateaux fixés à leur vélo.

Plus on s'approche du lac, le coeur du quartier colonial, plus le caractère asiatique des lieux s'affirme. Un guerrier viet très coloré décore la façade d'un temple. Peu endommagé pendant la guerre du Vietnam, le quartier des 36 corporations formé au XVe siècle est un ensemble de ruelles, de maisons basses et de petits immeubles très étroits et hauts (des maisons-tubes !). Pourquoi 36 corporations ? Parce qu'autrefois chaque rue était dédiée à un métier : la rue de la soir, de la chaussure, de la mercerie, du vermicelle, des objets votifs, des herbes ou des graines...

Plus loin, ce sont des lampions rouges qui se vendent sur les pas de porte.

Puis au détour d'une rue, on passe la voie ferrée qui coupe en deux le vieux quartier d'Hanoï. La gare se trouve à quelques encâblures d'ici, plus à l'ouest . J'adore cette photo, je ne sais pas pourquoi.

A l'approche du grand carrefour qui donne sur le lac, il faut redoubler plus encore de vigilance. La circulation des motos et des cyclomoteurs est d'une densité que je n'ai connue qu'en Indonésie. Sauf qu'ici, c'est l'anarchie complète, et traverser une rue relève carrément de l'exploit !

Enfin, me voici de l'autre côté du carrefour. De minuscules épiceries bordent les trottoirs.

Une marchande d'encas made in Hanoï sourit en me regardant la photographier...

Une autre prépare son repas tout en gardant un oeil sur son commerce de graines et d'épices.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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